Règlements de compte entre voyous
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La classe de 5e A du Collège MATOURY I, après une séquence de travail sur les nouvelles policières, a choisi de vous faire partager chaleureusement son recueil qui s’intitule :

 

Histoires mystérieuses et sanglantes

Ces oeuvres ont été intégralement réalisées par les élèves de notre classe, avec l’aide de Madame MARTY, notre professeur de français que nous remercions.

TABLE DES MATIÈRES

bullet Règlement de compte entre voyous
bullet Meurtre parfumé
bullet Meurtre suspect
bullet Meurtre entre célébrités
bullet Meurtre au lit
bullet Le meurtre du plus riche homme
bullet Deux raisons pour un meurtre
bullet Tueur non-suspecté
bullet La drogue, encore la drogue, toujours la drogue
bullet La trahison du médaillon
bullet Meurtre à Détroit

Sylvie

RÈGLEMENT DE COMPTE ENTRE VOYOUS

Il y a quelques semaines, mon ami le détective Hubert et moi avons résolu une nouvelle affaire.
Tout commença un mardi, quand un des gardiens des entrepôts de San Francisco commença sa ronde. En passant devant un vieil entrepôt délabré, couvert de graffitis, aux vitres cassées, à la porte rouillée, il entendit des cris venant de l’intérieur. Il pénétra à la hâte et en ressortit presque aussitôt, le visage pâle, et l’air horrifié. Il poussait des hurlements : il venait de découvrir le corps d’une personne presque morte.
Quand il revint avec la police, la personne était morte. C’est à ce moment-là que le commissaire nous appela, Hubert et moi, pour enquêter. Nous arrivâmes aussitôt et Hubert demanda au commissaire :
"Qui est la victime ?
 - Un certain Happe Pierre. "
La victime était couchée sur le sol, les bras écartés, un poignard dans le ventre. Elle semblait avoir été frappée à plusieurs reprises. Les indices étaient : du sang n’appartenant pas à la victime, des traces de pas, et des empreintes sur le poignard. Deux suspects étaient possibles : Ronaldo et Chrismin car Pierre les avaient dénoncés à la police à propos d’une sombre affaire. La marque et la pointure de la trace de chaussure correspondaient aux chaussures de Ronaldo, Hubert décida donc de l’interroger en premier :
 - Où étiez-vous dans la nuit du 11 au 12 ?
 - En ville.
 - Mais où ?
 - Dans le quartier des entrepôts.
 - Et qu’y faisiez-vous ?
 - Je pêchais avec mes potes.
 - Bon, vous pouvez partir. "
Hubert semblait avoir une idée. On interrogea ensuite Chrismin qui, lui, habitait le quartier des entrepôts.
 - Où étiez-vous dans la nuit du 11 au 12 ?
 - Chez moi, dans mon lit avec ma femme.
 - Vous étiez avec elle toute la nuit ?
 - Oui.
 - Pourtant on vous a vu sortir vers deux heures du matin.
 - Je suis allé sortir les poubelles.
 - Bon, vous pouvez partir. "
Après le départ de Chrismin, j’appris à Hubert que la femme de Chrismin était morte il y avait déjà deux ans.
L’idée d’Hubert devenait plus sûre.
Le lendemain, le laboratoire où avait envoyé les différents indices nous contacta pour nous dire que les empreintes appartenaient à Ronaldo.
Le commissaire fit arrêter Ronaldo et nous demanda d ‘arrêter l’enquête. Mais Hubert continua d’enquêter malgré les ordres. Le laboratoire ou le sang inconnu avait été envoyé venait de lui apprendre que c’était le sang de Chrismin qui avait été retrouvé sur les lieux du crime. Je lui révélai aussi que, peu de temps avant le meurtre, Ronaldo avait signalé le vol d’un poignard identique à celui retrouvé sur Pierre.
Tout devint clair dans la tête de Hubert. Chrismin avait volé le poignard pour tuer Pierre, puis s’était inventé un alibi pour se couvrir. Ronaldo fut donc libéré et remplacé par Chrismin.

Lucien, David et Dimis

Meurtre parfumé

Alors qu'un grand laboratoire ouvrait ses portes, M. Umbro le grand patron, fut retrouvé mort dans son bureau, peu après l'ouverture vers 8h15. Il fut découvert par sa secrétaire, Angéla Reebok qui appela immédiatement la police. Le détective Mike Lacoste, accompagné du médecin légiste Dylan Kappa et de son chien LOBO arrivèrent peu de temps après sur les lieux du crime.
Dylan imposa tout de suite son verdict, il dit:
 - Il est mort depuis a peu près 30 minutes. Son corps est encore chaud !
 - Hum ! Hum ! … Il est déjà temps de passer aux suspects! " Dit Mike Lacoste.
Il se dirigea donc vers Angéla la première à avoir alerté la police.
 - Où étiez-vous avant de découvrir le cadavre ?
 - M... M.. moi, je suis arrivée dans le bureau de M.Umbro et je l'ai trouvé mort. Par contre, j'ai aperçu deux hommes qui sortaient du labo lorsque j'y entrais !
 - Pouvez-vous me les décrire, s'il vous plait ? demanda Lacoste.
 - Oui, je peux même vous dire leurs noms !
 - Mais faites donc !
 - Oui ! Oui ! Ça vient ! Il y avait John Quiksilver, un homme brun, aux yeux bleus, d'environ 1 m 85 et il y avait Tony Fila, cheveux blonds, yeux noirs, environ 1 m 75 avec une moustache ! Ils travaillent tous les deux ici, c'est tout ce que je peux dire sur eux !
 - Bon merci de votre contribution, si vous vous rappelez autre chose n'oubliez pas de m'appeler au commissariat de Police !
Le détective lança un avis de recherche concernant ces deux individus, qui se retrouvèrent illico presto au commissariat.
L’interrogatoire commença aussitôt. Le premier qui fut interrogé fut Quiksilver.
 - Bon je ne vais pas y aller par trente six chemins, j'en viens directement au but ! Dit Lacoste. Où étiez-vous entre 7h00 et 8h00 ce matin, John, si je peux vous appeler ainsi ?
 - M'accuseriez vous de meurtre? Répliqua Quicksilver qui était bien entendu déjà au courant du meurtre.
 - Taisez-vous et répondez à ma question ! Rétorqua le policier.
 - J'étais dans le labo, affirma John.
 - Et que faisiez-vous au labo ? Demanda le détective en fronçant les sourcils.
 - J'avais oublié des documents importants !
 - Avez-vous un témoin ?
 - Oui, Tony Fila était avec moi! Vous n'avez qu'à l'interroger !
 - Justement je vais le faire car il se trouve ici, lui aussi !
 - Huissier ! Faites entrer le suspect n° 2 et ramenez M. Quiksilver dans sa cellule ! "
L'inspecteur allait maintenant savoir si Quiksilver était l'assassin ou non grâce au témoignage de Tony Fila.
 - Bien …bien… bien ! M. Tony Fila, commençons tout de suite, je ne voudrais pas vous faire attendre plus longtemps !
 - J'aimerais d'abord savoir pourquoi vous m'avez arrêté, demanda Tony inquiet.
 - Je vous ai arrêté tout simplement parce que vous êtes suspecté de meurtre !
 - Je n'ai jamais tué personne et je ne suis pas assez fou pour le faire ! Affirma Fila
 - Assez ! Vous n'êtes pas là pour papoter mais pour répondre à mes questions. Bien commençons, dit Fila.
 - Est-ce que vous étiez avec M.Quiksilver ce matin ?
 - Oui, j'étais bien avec M.Quiksilver !
 - Et où êtes-vous allés tous les deux ?
 - Nous sommes allés dans le laboratoire de Santon chercher des documents importants concernant le nouveau parfum que nous voulons commercialiser.
 - Et où vous êtes-vous rendus par la suite ?
 - Nous sommes allés prendre un café dans un bar ''le roi du café'' !
Pour en être bien sûr Mike Lacoste, et son chien, accompagnés de Tony Fila et de John Quiksilver se rendirent dans ce bar. Mais comme les chiens n'étaient pas autorisés dans l'établissement, Lobo dût attendre devant la porte.
" Excusez-moi de vous déranger Madame la barmaid, mais est-ce que ces deux personnes étaient ici ce matin à 7h45 (C’était à cette heure-là pile que le meurtre avait été perpétré) ? Commença Lacoste après s'être approché du bar.
 - Oui ! Ils sont bien venus ce matin, c'est tout ! Parce que j'ai du boulot, moi ! Répondit la dame.
 - Oui, oui c'est tout. "
L'inspecteur fut foudroyé par cette réponse.
Tony et John demandèrent s'ils pouvaient partir puisque maintenant la police avait la preuve de leur innocence.
"Oui… oui vous êtes libres !" dit Lacoste mais avant de partir Quiksilver ajouta :
"Pour votre gouverne, lieutenant, M. Umbro faisait toujours un enregistrement de ses entretiens. Peut être que ceci vous aidera pour votre enquête !
 - Mais qui aurait pu tuer M. Umbro si ce n'était pas Ton et John, qui cela peut bien être, se demandait Lacoste. Oui…Oui… Elle contient peut-être la voix de notre assassin, merci de votre contribution a l'enquête, ajouta-t-il en s’adressant à Quicksilver. Le détective revint sur les lieux du crime avec ses agents à qui il demanda de fouiller le bureau de fond en comble pour trouver ce fameux enregistrement. Des heures passèrent sans succès, puis soudain on trouva une cassette à l’endroit même où les policiers auraient dû chercher dès le départ : dans le radiocassette placé juste à côté du bureau du directeur." Écoutons donc cette cassette ! " Déclara le détective impatient.
Cinq heures passèrent et la réponse arriva enfin. Après avoir entendu différentes voix, on entendit la voix de Mme Reebok qui demandait où se trouvait le nouveau parfum, suivi d’un bruit de couteau entrant dans la chair de M.Umbro. C'était le moment où Mme Reebok avait donc planté trois fois de suite son arme dans le dos de son patron. Le détective alla directement chez la meurtrière pour avoir définitivement la preuve de sa culpabilité
 - Vous partez madame? Dit-il en entrant dans la maison dont la porte était grande ouverte. Je vois vos bagages qui sont déjà près !
 - Pourquoi n'ai-je pas le droit de voyager ? répondit Mme Reebok
 - Justement non, car je vous arrête pour le meurtre de M. Umbro ! Nous avons trouvé votre voix sur la cassette qu’avait mis en marche M. Umbro lors de votre dernier entretien. "Angéla Reebok fut arrêtée pour le meurtre de M. Umbro et toute cette affaire fut résolue.

Edernilson, Ismaël et Jacques

 

MEURTRE SUSPECT

Un jour, les POWERS RANGERS, alors qu'ils se rendaient sur un plateau de tournage à Los Angeles, dans leur bus, furent percutés par un énorme camion. Le bus fit trois tonneaux et alla s’écraser contre un poteau électrique. Tous s'en sortirent sain et sauf, mis à part Rouge qui mourut sur le coup. La police fut mise tout de suite sur l'affaire car il était évident que c'était un meurtre. D'après le témoignage des Powers rangers, le chauffeur du camion était cagoulé et riait aux éclats en voyant les dégâts qu'il avait provoqués. La police trouva deux suspects possibles : Bioman et Angela Carrous.
Bioman était un homme aux cheveux courts et bruns, habillé d’un jeans et d'un t-shirt. Il avait un sérieux mobile: il était furieux que les powers rangers l'aient remplacé à la télévision. Angéla Carrous, elle, était présentatrice de télévision et haïssait le groupe depuis que ses membres avaient refusé son interview. Elle était plutôt jolie : cheveux longs et roux, toujours vêtue robe moulante. La police entreprit d'interroger en premier Angéla. Le policier menant l'enquête s'appelait Anji Hunter. Il était beau, intelligent et avait de la classe. Il connaissait Angéla car c'était sa petite amie.
L'interrogatoire commença ainsi :
" Ecoute Angéla, dit Anji, je sais bien que c'est pas toi mais si tu me donnes un alibi et des témoins j'te relâche. "
Elle fournit donc un alibi et des témoins. Puis ce fut le tour de Bioman. Lui n'avait pas d'alibi, mais criait à l'innocence. Or tous les éléments concordaient contre lui : il avait un camion, il n'avait pas d'alibi et ne pouvait citer aucun suspect.
Anji Hunter demanda donc un mandat pour fouiller le camion de Bioman et il l'obtint. A sa grande satisfaction, il y trouva une cagoule, la preuve irréfutable que Bioman était le meurtrier.
Tout s'éclaircit alors et Bioman avoua tout : le coup du camion, son désir de revenir sur le devant de la scène et sa déception en apprenant que les Powers Rangers n'étaient pas tous morts.
Anji Hunter lui passa les menottes et l'embarqua au poste.

Simon

Meurtre entre célébrités.

Le 25 décembre dernier, une représentation très privée, où devaient se rencontrer des chanteurs très connus eut lieu. Jean-Jacques Goldman, Claude François, Patrick Bruel, Hélène Ségara étaient présents. Vers la fin de la soirée Hélène Ségara, mondialement reconnue pour sa voix, devait se préparer ; elle alla donc dans les vestiaires où l’attendait sa maquilleuse Ophélie Winter. Quand elle fut arrivée, elle s’installa tandis qu’Ophélie allait chercher des produits de beauté. Alors qu’elle s’affairait, Ophélie entendit un coup de feu et un hurlement. Choquée, elle s’arrêta net, puis se mit à courir dans tous les sens. En arrivant dans les vestiaires, ce fut le drame : elle vit Hélène étalée sur le sol dans une mare de sang. Elle eut si peur qu’elle cria et tomba dans les pommes.Affolés par tous ces bruits, tout le monde arriva sur les lieux du crime en courant. On appela la police qui commença l’enquête en envoyant le corps d’Hélène Ségara au laboratoire d’analyse.Le 26 décembre, donc le lendemain du meurtre, un interrogatoire commença. Bien évidemment, c’était un chanteur, une chanteuse, ou la maquilleuse Mlle Winter, qui avait tué Hélène, car seuls les chanteurs, et la maquilleuse avaient accès aux vestiaires grâce à une carte spéciale. On interrogea d’abord la maquilleuse qui raconta ce qui s’était passé la dernière fois qu’elle avait vu Hélène Ségara.Ensuite les policiers interrogèrent Patrick Bruel qui, lui, dit qu’il était sur scène avec Jean-Jacques Goldman au moment du meurtre, il dit qu’il jouait de la guitare. Evidemment ils interrogèrent Jean-Jacques Goldman qui reconnut que Patrick disait vrai. Il ne restait donc plus comme suspect que Claude François qui, lui, affirma qu’il était dans les vestiaires des hommes, au moment où le coup de feu retentissait, pour se remettre une touche de gel car il allait passer sur scène.L’interrogatoire terminé, les policiers comparèrent les différents témoignages. La police, après de longues recherches, s’aperçut que Patrick Bruel et Jean-Jacques Goldman étaient innocent car au moment du méfait, ils étaient bien sur scène. Par contre Claude François et Ophélie Winter ne pouvaient pas prouver leur innocence. Ils réfléchirent un long moment avant qu’un policier ait l’idée de repartir interroger les deux suspects.Au moment où les policiers s’apprêtaient à partir, les résultats de l’analyse du corps d’Hélène arrivèrent. Après avoir bien regardé le dossier, un inspecteur s’aperçut que sur le corps d’Hélène avaient été trouvées des traces de gel venant tout droit des Etats-Unis. La police se posa de nombreuses questions après quoi ils écoutèrent à nouveau les témoignages des deux derniers suspects.Après s’être passé plusieurs fois les enregistrements, les enquêteurs s’aperçurent que Claude François avait dit qu’il était dans les vestiaires des hommes pour se remettre du gel.La police se rendit donc chez Claude François.
Après de longues heures d’interrogatoire, Claude François avoua qu’il avait bien tué Hélène, car d’une part il l’aimait, mais, elle, ne voulait pas de lui, et car, d’autre part, elle avait copié sa chanson et avait eu plus de succès que lui.

Elodie et Flore

Meurtre au lit

Clotilde qui était allée boire de l'eau dans la cuisine entendit une porte claquer. Elle courut voir ce qui se passait et quand elle entra dans la chambre elle découvrit le corps sans vie de son amant dans un lac de sang et de débris de lampe. Prise de panique, elle appela la police et resta immobile jusqu'a son arrivée.
Peu après l’arrivée des policiers, l’interrogatoire commença. Le commissaire Columbus, chargé de l’enquête, demanda à la jeune femme:" Que s'est-il passé?
- J'ai entendu la porte de ma chambre claquer et je me suis donc précipitée et j'ai vu le corps sans vie de Big-Mama, dit-elle
- Au fait qui êtes- vous? Moi, je suis le commissaire Columbus, dit-il après s'être aperçu qu'il ne s'était même pas présenté.
-Moi, c'est Clotilde, une amie du jeune homme. Il était venu me dire bonjour et je lui avais proposé de se reposer car il avait travaillé tard.
- Pourrais-je voir le mort et inspecter votre maison, mademoiselle Clotilde?
- Mais bien sûr, Monsieur Columbus ! "
Les policiers fouillèrent Big-Mama et regardèrent ses affaires. Ils trouvèrent alors un papier précisant qu'il était marié. Ils se rendirent alors chez la femme du jeune homme.
L'enquête commença véritablement alors. Arrivés devant la maison de sa femme, les policiers l'entendirent pleurer dans sa chambre. Ils entrèrent et allèrent la consoler. Le commissaire voyant qu'elle était déjà au courant du meurtre ( les nouvelles allaient si vite dans ce quartier ! ) Dit:
" Je suis désolé de la mort tragique de votre mari, madame Ducone Impériale.
 - Merci monsieur, je l'aimais tellement, il était tout pour moi.
 - Ce n'est pas tout, mais nous devons enquêter. Nous allons fouiller votre maison et les environs, vous permettez?
 - Oh! Oui, je peux vous être utile?
 - Oui, oui bien sûr, mais plus tard, allez plutôt vous reposer maintenant, pendant que j'enquête. "
La jeune femme obéit et alla se coucher tandis que les inspecteurs s’éparpillaient dans et autour de la maison.D'abord ils fouillèrent le salon puis le reste de la maison. Puis n'ayant rien trouvé, ils s'apprêtaient à partir lorsqu’ils aperçurent sur une veste des bouts de faïences. Il saisirent alors la veste et mirent les morceaux dans un sachet pour les faire analyser. Une fois sortis de la maison, ils en firent le tour et aperçurent des traces de roue de bicyclette. Ils suivirent ses traces qui, à leur grande surprise, les menèrent sur les lieux du crime.Le lendemain, le commissaire téléphona au centre d'analyse qui s’était occupé des bouts de faïence." Bonjour, ici le commissaire Columbus. Je voudrais avoir des informations sur les débris de lampes trouvés chez Mme Ducone.
 - Ils proviennent d'une lampe. " Répondit la voix à l'autre bout du fil.
Columbus téléphona alors à Ducone pour lui dire de venir tout de suite au commissariat.
Quand elle arriva au commissariat, Monsieur Columbus la conduisit dans une salle au milieu de laquelle il y avait une chaise. Il ferma la porte et dit:
" Madame Ducone où étiez-vous le jour du meurtre de votre mari à 16h45?
 - Eh! Bien, comme d'habitude j'étais allée en ville avec ma bicyclette.
 - Et pourquoi avons-nous trouvé des traces de roue entre votre maison et le lieu du crime?
 - Je ne sais pas de quoi vous parlez? Répondit Mme Ducone, feignant l'étonnement.
 - J'ai aussi trouvé des morceaux de faïences provenant d’une lampe sur une veste vous appartenant. Alors vous avez menti, vous avez été chez Clotilde avec votre bicyclette, et là, vous avez tué votre mari, puis vous êtes repartie toujours avec votre bicyclette? Avez-vous quelque chose à dire?- J'avoue, c'est bien moi qui aie tué mon mari par jalousie. Il allait tout le temps chez Clotilde son amie d'enfance, et passait plus de temps avec elle qu'avec moi.
 - Dans ce cas, je suis obligé de vous arrêter pour assassinat. " Termina le commissaire.
Et c'est ainsi que prit fin l'enquête.

Déborah et Myria

Le meurtre du plus riche homme

"Bonjour mon nom est Luc, ami et désormais coéquipier du lieutenant SALAS. Voici le compte-rendu de la dernière enquête que nous avons résolue ensemble."
Cécilia Smilley revenait de Venise, Italie, à 20 heures ce soir-là. Elle rentra chez elle pour déposer ses valises et nettoyer sa maison, puis elle repartit faire des courses.
Elle revint pour le repas. Elle appela son mari plusieurs fois. Comme tout était silencieux, elle alla voir les horaires de bureau de son époux et s’aperçut qu’il aurait déjà dû être rentré. Elle appela des amis et demanda si son époux était chez eux ; tous lui répondirent que non. Inquiète, la pauvre femme se rassura en se disant qu'il n'allait certainement pas tarder. En attendant, elle alla chercher une bouteille de vin à la cave et c'est là qu'elle découvrit un cadavre.En s'approchant, elle s'aperçut que c’était son mari qui était couché sur le sol : mort. Affolée, elle appela la police, puis son fils. En moins de dix minutes une équipe de policiers dirigée par Salas arriva. Cécilia leur montra le corps. Le fils Melvin arriva, peu de temps après le médecin, en larmes, et stupéfait. Quelques minutes plus tard, Cécilia remarqua qu'un tableau avait été dérobé et le dit à l'inspecteur Salas.Le lendemain à 6 heures, après l'autopsie, le médecin légiste déclara à la mère et au fils ainsi qu'à l'inspecteur, tous réunis au commissariat pour l'occasion, que M. Smilley avait été tué, par balle et que la balle provenait d'un calibre 50.
M. Salas enquêta d'abord dans les milieux où le marché noir allait bon train pour retrouver le tableau volé, mais il ne trouva rien. De mon côté j'avais trouvé un suspect. Salas m’avait demandé de l’aider car il savait que cette affaire ne me laissait pas indifférent : j’avais connu Cécilia étant plus jeune…" As-tu trouvé des suspects, mon ami, me demanda enfin Salas alors que nous venions de nous retrouver au bureau- Oui, répondis-je, il y a un suspect : Lucien Lepétrole.
 - Eh ! Bien. Amène-le-moi ! "
Par chance, j'avais déjà mis ce gars-là au chaud et l'interrogatoire commença très vite.
" Bon vous êtes ? Demanda Salas.
 - Lucien Lepétrole.
 - Que faisiez-vous à 20 heures le jour du meurtre de M. Smilley, je suppose que vous êtes déjà au courant puisqu’on vous a vu sortir de sa maison et fuir à notre arrivée. "Comme à son habitude, Salas venait d'inventer l'histoire afin de faire parler le suspect.
 - M. Smilley m'avait demandait d'aller voir ses roses pendant qu'il était au travail et puis d'abord je n'ai pas fui, je courrais pour aller voir un ami. " Répondit notre suspect.
Lepétrole avait marché.
" Et qui est cet ami ? Reprit Salas.
 - Eeeeeet biiiiiiiiiiieeeen de quoi vous vous mêlez. " Répondit Lepétrole, qui quitta alors la salle avec violence, poursuivi par deux gardes.
Salas me dit qu'il allait vérifier les horaires de M. Smilley. Quand l'inspecteur se rendit chez Cécilia, il ne trouva que Melvin Smilley, le fils. Il lui demanda les horaires de bureau de la victime. Il lui posa aussi une question visant à savoir si son père avait engagé un jardinier. Le fils lui donna d’abord les horaires de son père : M. Smilley finissait normalement à 21 heures et dit qu’il venait bien d'engager un jardinier. Mais Salas se méfiait déjà de Lepétrole et du fils de la victime.Peu après Salas chercha Cécilia et la trouva dans un supermarché. Il lui demanda si elle et son mari possédaient d’autres tableaux de valeur excepté celui qui avait été volé. Cécilia lui répondit qu'ils n'en avaient qu'un seul celui la- même qui avait disparu.Cécilia, après ses courses, rentra chez elle et profitant de l'absence de son fils, chercha des indices dans toute la maison, dans tous les recoins. Et par malheur, elle trouva dans la chambre de son enfant, une trappe cachée sous son lit. Elle l'ouvrit et y découvrit le tableau volé.
Tout de suite elle appela la police et demanda à Salas et moi-même de la rejoindre chez elle. Elle nous déclara qu'elle avait trouvé un indice.
C’est à ce moment-là que Melvin arriva. Sa mère exigea de lui des explications. Melvin, après avoir compris que sa mère avait tout découvert, avoua le meurtre de son père. Ce qu'il fit aussi par la suite devant nous. Il expliqua qu'il avait fait tout ça pour profiter de l’héritage de son père.

Ronald, Jean-François et Marc-André


Deux raisons pour un meurtre

Comme tous les dimanches matins, Mlle Banifiaço se rendit à pied à boulangerie
Elle était blonde, âgée de 25 ans. Après avoir fait sa commission, elle reprit son chemin en sens inverse. Elle décida de prendre un raccourci, en passant par les ruelles du village. Mais un jeune en scooter arriva en contre sens et la percuta. Celui-ci s'en alla sans se retourner. Mlle Banifiaço fut retrouvée un quart d'heure plus tard par une passante. La victime était inconsciente. Transportée d'urgence à l'hôpital, elle tomba dans un profond coma. M.Boineaus son fiancé âgé de 50 ans, fut convoqué à l'hôpital.
Une semaine plus tard, Mlle Banifiaço décéda.
Son petit ami, Boineaus, s'en alla se consoler chez son ex-épouse, avec qui il était resté en très bons termes. Mais le lendemain du décès, il fut convoqué au commissariat pour un interrogatoire.
" Monsieur, dit le commissaire qui l’avait reçu, votre fiancée à été assassinée.- Quoi ? Comment ? Cria Boineaus dans son étonnement.
 - Les fils d'oxygène qui lui permettaient de respirer ont été coupés. Et on a découvert, qu'elle avait été percutée sûrement par un engin qui serait la cause de son évanouissement. Donc on pourrait qualifier ceci d'un double meurtre.
 - Je n'y comprends rien, avoua M. Boineaus.
 - N'y aurait-il pas quelqu'un qui lui en aurait voulu ? Demanda le policier.
 - Si. M. Losier, un de ses anciens employés, qu'elle avait licencié. Il avait juré haut et fort de la tuer.
 - Bon et bien... Nous allons le contacter dès demain matin. Merci encore pour votre aide.
 - De rien, fit M. Boineaus. Au revoir!
 - Au fait ! Un foulard jaune a été retrouvé dans sa chambre d'hôpital; ne sauriez-vous pas à qui il appartient? Ajouta le commissaire.
 - Non. Désolé.
 - Tant pis. Au revoir ! " Termina le commissaire.
M. Losier fut en fait interrogé le soir même. Il affirma, ne rien avoir
à faire dans cette histoire. Et M. le commissaire le crut sur parole, mais il
remarqua que le fils de M. Losier était, lui, gêné par l'interrogatoire.
Cependant que le commissaire était en train d'interroger M. Losier, M. Boineaus s'était rendu, chez son ex-femme, Mlle Baxter. Elle avait 45 ans, elle était brune et grande. Ils burent tous les deux une tasse de thé.
" Je vais en chercher d'autre ? Demanda Mlle Baxter.
 - Je veux bien ! J’en ai bien besoin ! " Répondit M. Boineaus. Et alors qu'elle se rendait à la cuisine. M. Boineaus, remarqua un ticket de caisse coincé entre deux coussins du canapé sur lequel tous deux étaient assis. Sur ce ticket de caisse, figurait l'achat d'un foulard.
Il prit discrètement le ticket et le garda, pour en parler avec le commissaire.
Trois jours après... Le commissaire et M. Boineaus avaient la preuve que Mlle Baxter avait acheté ce foulard jaune.
" Exactement le même que celui qui a été retrouvé dans la chambre d’hôpital, conclut le commissaire.- Je ne peux pas croire que c'est elle qui l'a tué ! Dit M. Boineaus.
 - Calmez-vous monsieur. Nous allons aller l’interroger. "L'après midi même, le commissaire et M. Boineaus vinrent trouver Mlle Baxter.
" Est-ce votre foulard, mademoiselle, demanda le commissaire en lui pré sentant le foulard jaune trouvé sur les lieux du crime.
 - Non, désolé !
 - Pourtant vous en avez acheté un identique il y a peu de temps, non ?
 - Oui.
 - Et bien, montrez-le-nous.
 - Et bien... Je l'ai égaré.
 - Ha oui ! Et quand ? Sûrement lorsque vous vous êtes rendue à l’hôpital, lorsque vous avez assassiné Mlle Banifiaço. "Sous la pression, Mlle Baxter avoua avoir assassiné sa rivale par jalousie, elle ne pouvait supporter de la voir avec son ex-mari. Mais elle précisa qu'elle n'avait rien à voir avec l’histoire de son premier accident.Quelques jours plus tard, le fils aîné de M. Losier, vint de lui-même au commissariat et avoua avoir renversé la victime volontairement pour venger son père. Mais il fit savoir haut et fort qu’il n’avait jamais souhaité sa mort.

Inès et Chloë

Tueur non-suspecté

1 La découverte du meurtre.
Un matin, Jean entra dans la salle de bains, appela sa mère, mais comme il n'obtint aucune réponse, il s'approcha et poussa un hurlement. Sa mère était couchée au fond de la baignoire, les cheveux hérissés et les yeux immobiles fixant avec insistance la porte. Jean vit son sèche-cheveux au fond de la baignoire, encore branché. Pris de panique, il resta un bon moment, ne sachant que faire. Puis, il se secoua, descendit précipitamment les escaliers, décrocha le combiné du téléphone à écran et appela son père.
Peu de temps après, monsieur Aymar, son père, arriva avec sa sœur Cécilia. Jean les conduisit vers la salle de bains. Cécilia, énervée par le reniflement de son frère, lui tendit un mouchoir et Jean lui dit : "Prépare -toi à avoir un choc !" Il ouvrit la porte et Georges se précipita à l'intérieur tandis que Jean soutenait sa sœur évanouie. Le garçon appela son père et tous deux transportèrent la jeune fille sur le sofa du salon. Ensuite Georges téléphona à la police qui arriva au moment même où Cécilia reprenait ses esprits. Celle-ci et son frère montèrent dans leur chambre respective, l'une pour réfléchir à ce qui s'était passé, l'autre pour finir ses devoirs. Vers la fin de la journée, Georges emmena Cécilia et Jean au restaurant car il n'avait pas la force ni le courage de se mettre aux fourneaux (d'autant plus qu'il ne savait même pas se faire cuire un oeuf.)
2. L’arrivée des gendarmes. Lorsque tous les trois rentrèrent, les inspecteurs les attendaient sous le porche de la maison. Ils voulaient maintenant questionner Cécilia et Jean, malgré les protestations de leur père:
"Ils sont fatigués et encore sous le choc!
Les enfants acceptèrent quand même.
 - Eh ! Ben moi, je monte me coucher, déclara le père visiblement hors de lui.
 - Excusez-le, dit Cécilia, il aimait beaucoup maman malgré leurs éternelles disputes. Alors on commence quand ? " Rajouta-t-elle pour changer de sujet.
Le garçonnet et la jeune fille essayèrent de répondre à toutes les questions.
Lorsque les inspecteurs partirent, Cécilia et Jean montèrent se coucher.
Le lendemain matin, les membres restant de la famille reprirent leurs activités quotidiennes. Lorsqu'ils rentrèrent l'après-midi, le téléphone sonna et l'homme de la maison alla répondre :
" - Allô !
 - Monsieur Aymar ?
 - Oui, bonsoir!
 - Bonsoir, ici la police, nous avons rédigé vos dépositions. Vous pouvez venir les signer au commissariat à treize heures.
 - D'accord, nous serons à l'heure.
 - Merci monsieur, au revoir.
 - Au revoir."
Georges retourna vers les enfants pour les prévenir. Dix minutes plus tard, ils partirent en direction du commissariat de police.
3.La perquisition de Scherlock. Devant leur maison, une voiture était stationnée. C'était l'inspecteur Columbo Sherlock, le plus célèbre détective de la région, qui attendait le départ des Aymars pour " perquisitionner " leur maison. Notre homme entra dans la maison sans peine car la police lui avait fourni un passe.
Ce patient détective fouilla la salle de bain de fond en comble et ne trouva aucun indice dans la chambre des parents, de même que dans celle de jean. Par contre, il découvrit un sèche-cheveux sur la coiffeuse de Cécilia. Or dans une maison, on trouve rarement deux sèche-cheveux…identiques en plus…car c’était bien le même sèche-cheveux que les policiers lui avaient dit avoir découvert. L'air songeur, Sherlock sortit de la maison et appela d'une cabine téléphonique le commissariat pour demander pour quelle raison les policiers avaient laissé l'arme sur les lieux du crime, et bien entendu pour vérifier l’hypothèse des deux sèche-cheveux."Allô, police criminelle ! J'écoute !
 - Allô! Sherlock Columbo à l'appareil. Pourrai-je parler à l'inspecteur Fouine ?
 - Bien sûr. Attendez un instant je vous prie.
 - Allô bonjour, Fouine à l'appareil, j'écoute !
 - Bonjour, ici Columbo, dites-donc mon ami qu'avez-vous fait de l'arme du crime ?
 - Elémentaire mon cher Sherlock ! Nous l'avons mise dès le début de l'enquête sous scellé.
 - Ah! Voilà, voilà, alors il y a un problème, car j'ai trouvé un autre sèche-cheveux dans la chambre de Cécilia.
 - Très bien, j'y pense, Columbo. Allez faire un tour au labo pour examiner les deux sèche-cheveux au peigne fin. Et rappelez-moi si vous trouvez un indice. Au revoir inspecteur.
 - A vos ordres lieutenant. Ah! Ah! Ah!"
Sherlock Columbo sortit de la cabine téléphonique pensif, il retourna à sa voiture et attendit l'arrivée des Aymar. Lorsque ses derniers arrivèrent à leur domicile, ils étaient furieux d'avoir attendu une heure et trente minutes dans les locaux de la police. Mais en réalité, au poste de police, le personnel avait fait semblant de chercher les dépositions soi-disant égarées pour permettre à Columbo de " perquisitionner " la villa des Aymar.
4.L'interrogatoire de Columbo Aussitôt que les Aymar furent sortis de leur voiture, Sherlock les aborda.
" - Hum ! Excusez-moi de vous importuner. Sherlock Columbo de la police
criminelle.
 - Encore un policier! Répliqua Georges, ce n'est pas vrai ! Que me voulez-vous?
 - Je voudrais, monsieur, vous poser quelques questions concernant la mort tragique de votre femme Katie Aymar. Avec votre accord bien sûr !
 - Entrez, répondit Georges d'un ton cassant. Asseyez-vous, excusez le désordre, ma femme n'est plus là pour faire le ménage.
Après avoir pénétré dans la maison…- Euh ! Je vais commencer par votre fille. Pourriez-vous nous laisser seuls, s'il vous plait? Demanda Colombo Georges et Jean quittèrent alors la pièce. Colombo se tourna alors vers Cécilia.
 - Bonjour Cécilia. Veux-tu m'aider à découvrir l'assassin de ta mère?
 - Pourquoi pas?
 - Quel âge as-tu?
 - Seize ans.
Notre inspecteur se rendit compte de la gêne de la jeune fille et, la regardant droit dans les yeux afin de profiter de son trouble, lui dit d'une façon directe:
 - As-tu tué ta mère?
 - Comment osez-vous? Moi... moi... oh ! Mon Dieu, vous m'accusez, moi?
 - Réponds à ma question! As-tu tué ta mère? 
Malheureusement, la porte s'ouvrit au moment où Cécilia s'apprêtait à répondre.
 - Vous n'avez pas le droit d'accuser ma sœur, vous n'avez aucune preuve! Hurla Jean. Laissez ma sœur tranquille, elle n'a rien fait !Sans perdre son calme, le policier se retourna lentement vers le jeune garçon.- Dis donc, petit garçon, comment es-tu sûr de l'innocence de ta sœur ? Ah! Ah! Tu me caches quelque chose, toi. Si ce n'est pas ta sœur, qui a donc tué ta mère ? "Le garçon sans répondre s'approcha de sa sœur pour la réconforter. Mais il était blême. Sa pâleur n'échappa pas au regard perspicace de l'inspecteur." Alors, tu n'as toujours pas répondu, surenchérit Columbo.
 - Ce jour là, elle était chez sa copine. D'ailleurs, maman ne l'a jamais aimée et la faisait souffrir, dit Jean avec une haine contenue. "
La réponse de Jean interpella l'inspecteur, mais ce dernier refusa de croire l'idée affreuse qui lui traversa l'esprit."Cet enfant aurait-il pu commettre ce crime passionné ?" Il fit alors appeler le père.
Les enfants quittèrent la pièce sous le regard acéré de Sherlock Columbo, alors que le père entrait.
 - Où étiez-vous ce vendredi? Commença l'inspecteur.
 - Sur mon lieu de travail, répondit le père avec assurance.
 - Que faisiez-vous exactement?
Le père réfléchit.
 - Mais, dit le détective, je suis allé dans votre entreprise. J'ai vu votre carte de pointage et cette carte montre que vous vous êtes absenté à l'heure du meurtre. Qu'avez-vous à dire?
Colombo pensait avoir trouvé l'assassin.
 - Ah! C'est vrai ça me revient! A ce moment-là, j'ai reçu un appel de ma fille. Elle voulait que je la dépose chez une amie. Elle se trouvait à la bibliothèque municipale, répondit précipitamment le père.
 - La vérification auprès de la bibliothécaire n'en sera que plus aisée. Mais qu'avez-vous fait au retour?
 - Eh bien! Ma carte de pointage vous le prouvera. Je suis parti vers neuf heures cinquante minutes et j'étais de retour à mon travail aux environs de dix heures dix minutes, juste après avoir déposé ma fille. Je n'ai rien fais d'autre.
Pour le policier qui savait bien que Katie avait été tuée à 10h30 précises (comme l’avait déterminé l’autopsie du corps), il fallait maintenant chercher ailleurs. Il s'excusa du dérangement et sortit tout penaud.S'approchant de sa voiture, il entendit une voix fine qui l'appelait.

5.Les déclarations de madame Fouyaya.C'était une vieille dame qui s'avançait vers lui:
 - "Ah! Quel malheur, ah! Si ce n'est pas malheureux un crime dans une famille. Vous savez, je les entends souvent se disputer.
 - Mais qui êtes-vous donc?
 - Madame Fouyaya, la voisine d’en face. Mais vendredi, je ne les ai pas entendus se disputer. Le père et sa fille étaient partis depuis longtemps...- Des disputes? Reprit l'inspecteur.
 - Mais oui, de terribles disputes, j'entendais des cris, des menaces de mort. Je les entendais même se battre. Madame Aymar restait seule chez elle parce que le petit passait souvent sa journée chez son meilleur copain, le voisin d'à côté. Et ce jour-là, je l'ai vu, oui ! J'ai vu le petit Jean sortir de la maison du voisin avec un sèche-cheveux, puis il est retourné chez lui avec ce sèche-cheveux. Et quelques minutes après, j'ai entendu des éclats de rire puis des cris stridents."
6.Le coupable. A ce moment, l'inspecteur comprit qu'il faisait fausse route en s'occupant seulement du père. C'était le fils, le coupable ! Mais comment confondre le jeune garçon?
Il retourna chez les Aymar.
 - Pourrais-je avoir un dernier entretien avec le petit, s'il vous plait? demanda Columbo à Georges
 - A propos de quoi ?
 - Vous aviez omis de me dire que Jean était seul avec sa mère le jour du crime, ou du moins qu’il n’était pas très loin, puisqu’il se trouvait chez vos voisins ! Reprit l'inspecteur.- Oui, comme à l'accoutumé.
 - Et il ne vous a rien dit, il n'a rien entendu ?
L'enfant cramoisi entra dans la pièce.
 - Alors Jean, tu n'as rien à me dire ? Qu'as-tu vu ?
 - Rien monsieur !
 - Tu n'as rien entendu? Reprit l'inspecteur.
 - J'ai entendu maman crier.
 - Et qu'as-tu fait à ce moment là ?
 - Je suis allé dans la salle de bain et j'ai vu maman couchée dans la baignoire, le sèche-cheveux encore branché, au fond de la baignoire.
 - As-tu vu qui à mis le sèche-cheveux dans la baignoire ?
 - Ce n'est pas moi qui ai jeté le sèche-cheveux de Cécilia dans la baignoire.
 - Mais qui t'a dit que c'était le sèche-cheveux de...
Au même moment, le téléphone sonna. C'était un appel de l'inspecteur Fouine
"Allô! Sherlock à l'appareil, j'écoute.
On n'entendait que les réponses de l'inspecteur.
 - Ah bon ! Etes-vous sûr ? Mmm... merci."
L'inspecteur Fouine venait en fait de lui révéler que le sèche-cheveux portait les initiales C.A.(Cécilia Aymar)et que les empreintes digitales appartenaient à un enfant.
Sherlock raccrocha, se dirigea vers Jean et lui dit:
 - "Je sais que tu as tué ta maman, Jean, tu n'iras pas en prison mais tu seras suivi par un psychologue.
Ce fut la consternation, Georges se mit à pleurer et Jean criait à tue-tête en justifiant son acte.
 - Maman était trop méchante avec ma sœur et j'en avais MARRE. Marre de cette famille. Il fallait m'en débarrasser!Le père était devenu violet et hurlait à se rompre les poumons. Enfin il se retourna contre l'inspecteur en disant:
 - Ce n'est pas vrai, ça ne peut pas être mon fils, il aimait tant sa mère !"

Stelly et Barbara

La drogue, encore la drogue, toujours la drogue

Mme Marty, brune aux yeux marron, de taille moyenne, faisait le ménage comme tous les vendredis à la bibliothèque Tournelespages. Comme à son habitude, elle alla d'abord au rayon Antiquités et... hurla ! Les personnes présentes dans la bibliothèque se précipitèrent vers elle.
Un jeune homme d'une trentaine d'année appela tout de suite la police. En effet on venait de découvrir dans le rayon Antiquités une flaque de sang dans laquelle baignait Mme De Tonnac, la bibliothécaire.
Annie De Tonnac était de son vivant une femme sympathique, douce, accueillante et gentille. Son caractère s’accordait parfaitement avec son métier, mais elle avait un défaut : elle était trop curieuse. Lorsqu’on la découvrit, un lustre lui était apparemment tombé sur la tête.Alors que la police venait d'arriver l'on vit quatre jeunes adolescents partir si rapidement que le jeune homme qui avait alerté les autorités eut un doute.
Peu après une jeune fille d'environ vingt-cinq ans entra dans la bibliothèque. Elle était grande, mince, les yeux émeraude, de longs cheveux blonds attachés avec un élastique vert. C'était l'inspecteur Tina Diamant. Celle-ci se dirigea vers Mme Marty qui lui décrivit les circonstances dans lesquelles elle avait découvert Mme De Tonnac.
Ensuite, Tina alla vers le rayon Antiquité. Dès qu'elle vit l'état de la victime, elle appela, sur son téléphone portable, son coéquipier M. Leblanc, médecin légiste de son état afin qu'il vienne l'aider.
Mlle Diamant, peu après avoir examiné le cadavre, interrogea le jeune homme qui avait appelait la police.
Celui-ci était brun, avec des yeux marron, grand, il était vêtu de noir. Il dit à l’inspecteur qu’il avait vu quatre jeunes partir en courant, peu après l’alerte. Ils avaient sur leurs tee-shirts un pin’s en forme de livre. M. Leblanc, le médecin légiste arriva à 11 heures de la matinée.
Quand il aperçut la victime, il déclara qu’il fallait l’emmener immédiatement au laboratoire pour une autopsie. Pendant l’autopsie qui eut lieu le lendemain de la découverte du crime, notre médecin découvrit que la victime avait été étranglée avant que le lustre ne lui tombe sur la tête. M. Leblanc fort de ses conclusions se rendit donc chez l’inspecteur Diamant. Pas plutôt arrivé la sonnerie du téléphone retentit dans l’appartement " dring, dring ".Mlle Diamant décrocha et entendit la voix de Mme Marty :
 - Je crois que j’ai un renseignement pour vous, dit-elle. Lequel ? Demanda l’inspecteur un peu avant de découvrir le corps inanimé de Mme de Tonnac, j’ai aperçu quatre jeunes s’enfuir en courant de la bibliothèque et tous portaient un pin’s en forme de tête de mort, un homme d’une vingtaine d’année semblait commander la troupe. Bien, dit Mme Diamant, je vous remercie de cette information. Puis elle raccrocha.
M. Leblanc pris alors la parole et déclara que Mme de Tonnac n’était pas morte à cause de la chute du lustre, mais elle avait été assassinée par strangulation. Il conclut donc que ce n’était pas un accident, mais un meurtre. Peu après cette brève discussion, Diamant et Leblanc se rendirent au laboratoire et le médecin montra à la jeune fille les traces sur le cou de Mme de Tonnac. A cet instant il se pencha sur le médaillon de Mme de Tonnac auquel il n’avait pas fait attention jusqu’alors, et après l’avoir examiné de plus près, il trouva des empreintes digitales. Bon, il est temps d’aller au centre de police pour savoir à qui appartiennent ces empreintes, dit Tina. Eh bien, allons-y sur-le-champ, répondit le légiste.
Arrivés au commissariat, Tina chercha sur son ordinateur et s’aperçut que les empreintes appartenaient à un certain Treibert Edouard dont le surnom était " Eugord ". On avait perdu sa trace depuis longtemps. Mais par chance, M. Leblanc vit en bas de l’écran une adresse et accompagné de Tina, ils s’y rendirent. Ils pensaient interroger le concierge de l’immeuble où avait habité Eugord. Par un heureux hasard, ils trouvèrent l’homme occupé au ménage de l’immeuble, et lui posèrent quelques questions :" Connaissez-vous Eugord ?
Oui ! Il habitait l’appartement 109, répondit le concierge. Savez vous où il se trouve aujourd’hui ? demanda Mlle Diamant. Certes, il vit à deux rues plus loin, immeuble Duranomin, appartement 108.
Nous vous remercions pour ce renseignement. " dit Tina
Après leur visite au concierge Mlle Diamant se rendit à l’adresse indiquée par ce dernier. Lorsqu’elle arriva devant l’immeuble, elle trouva Eugord. Ayant entre temps obtenu un mandat de perquisition, elle entra dans son appartement qu’elle fouilla, puis emmena notre homme pour l’interroger. Arrivées au commissariat, quand elle eut préparé tout ce qu’il fallait pour l’interrogatoire ,elle commença : Où étiez-vous vendredi dernier ?
J’étais chez une amie, répondit Eugord. Chez qui étiez - vous ? surenchérit Diamant.
J’ai pas envie de vous le dire ! cria-t-il. Figurez-vous que nous avons retrouvé vos empruntes sur le médaillon d’une personne qui a été assassinée. Insista l’inspecteur. Qui donc ? fit -il
Mme de Tonnac, la bibliothécaire de Tournelespages, comme si vous ne le saviez pas. D’ailleurs j’ai quelques photos, que j’ai pu prendre de la victime. Je vais vous les montrer. Elle alla chercher ces photos et quand elle revint Eugord avait réfléchit.
La vue des photos, et les arguments qu’employait Mlle Diamant : le fait qu’il écope d’une lourde peine de prison s’il n’avouait pas, acheva de le décider à tout raconter :Il commença :
Nous étions à la bibliothèque de Tournelespages.
Mais qui vous ? Interrogea Diamant.
Montaleytang, Alexandra, Catala Marc, Mercredi Cécile, Anatole Nicolas.
Bien continuez …Nous étions en train d’échanger de la drogue comme à notre habitude dans le rayon Antiquités , quand madame de Tonnac nous a surpris ! Nous avions très peur qu’elle raconte tout à la police et qu’elle nous fasse coffrés. Donc nous l’avons tué. Bon O.K, sergent ! cria Mlle Diamant. Venez chercher cet homme et mettez-le à l’abri !Peu après, M. Leblanc téléphona à l’inspecteur. Tina, où en êtes-vous avec Eugord ? demanda-t-il.
Je viens de terminer l’interrogatoire, et j’ai placé Eugord en garde à vue ! Il a avoué et il m’a donné les noms de ses complices. Donnez-les moi j’irai les interroger, répondit le médecin légiste. Après un petit interrogatoire strict dont les questions furent les suivantes :
 - Ou étiez -vous vendredi dernier ?
 - Que faisiez-vous ?
Les réponses furent toujours les mêmes :
 - Nous étions à la bibliothèque de Tournelespages en train de travailler sur le concours grâce auquel nous pouvions gagner de sublimes agendas.
Après ces réponses inattendues, Leblanc se rendit compte que ces enfants cités par Eugord ne pouvaient être les suspects. Et mlle Diamant fit les mêmes conclusions que lui.
Eugord fut donc à nouveau interrogé, et fit de nouveaux aveux : les vrais coupables étaient : Betty Julien ; Hugo Dujol ; Léna Duvol ; Dimitri Perlet.
Ces derniers écopèrent de l'obligation d'aller en centre de désintoxication. Eugord eut une peine de prison de trente ans pour trafic de drogue et pour meurtre.
Ainsi se termina cette triste histoire. Mais les jeunes mis en cause par Eugord et qui portaient un pins en forme de livre gagnèrent leur concours.

Natacha, Marion et Diane


La trahison du médaillon

Un soir un marin saoul traînait sur les quais de Bordeaux, quand tout à coup, il entendit des hurlements et deux coups de feu, puis plus rien. Aussitôt, il courut vers l'endroit d'où provenait le bruit. Arrivé sur les lieux, il vit un homme baignant dans une marre de sang. Il courut à la première cabine appeler la police.
Les policiers qui furent chargés de l'enquête étaient les policiers Myckey JOURNER et Emma GOURCY. Lorsqu'il arrivèrent Emma alla examiner le corps avec le médecin légiste. Elle découvrit alors que la victime était James ALLEAS, un jeune dealer. Mickey, quant à lui, interrogea le marin:
 - Qu'avez-vous vu ? Dit Mickey
 - Euh... rien, mais j'ai entendu des hurlements, deux coups de feu et puis... quelque chose tomber, sûrement une pièce, répondit le marin.
Le médecin légiste, qui avait rejoint Mickey et le marin, dit: " ils ont dû se battre. " Emma ajouta à son tour: " Mais ce James ALLEAS appartient à la seul bande de dealer de la ville ; il ne nous reste plus qu'à trouver ces acolytes "
Après avoir tourné dans la ville, et repéré quelque client habituel, nos policiers n'eurent aucun mal à mettre la main sur la bande. Ils interrogèrent d'abord le chef.
Mickey prit la parole :
James ALLEAS s'est fait tuer hier. Savez-vous qui l’a assassiné ?C'est Malnor, il devait du fric à la " source ". Dit le dealer.
Et comment s'appelle cette source? Demanda à son tour Emma.
Il s'appelle Greg Poporsky. Il habite dans une caravane.
Suite à cet entretien, la " source " fut arrêtée et interrogée.
Le lendemain, Emma rentra dans la salle d’interrogatoire. Poporsky l'attendait, là, sur une chaise, paisible, sûr de lui. Il savait que ses avocats le tireraient de là.Ecoute Greg, si t'avoues tout de suite, tu peux t'en sortir avec vingt ans maxi, par contre, si tu continues à dire que t'es innocent, tu peux prendre perpét. 
Greg ne répondit pas, en fait, il ne prit même pas la peine d'ouvrir la bouche. Et manque de chance, même pendant la séance d'identification, le marin qui avait été témoin, ne se souvint de rien : il ne reconnut personne, aucune voix, rien.
La police qui n'avait aucune preuve fut contrainte de relâcher Poporsky.
Désolés, Emma et Mickey se retrouvèrent dans leur bureau.
Tiens ! Où est mon sac ? Demanda Emma.
Tu l'as sûrement oublié sur les quais, dit Mickey.
Bon, ben, j'y vais. Salut Mickey !
Salut Emma !
Sur les quais, Emma trouva son sac, et elle trouva aussi le médaillon de Mickey (elle le reconnut car elle le lui avait offert pour son anniversaire), par terre, non loin de l'endroit où l'on avait trouvé le corps. C'est alors qu'elle se souvint des paroles du marin et du fameux bruit de pièce qu'il avait entendu. Avant de rentrer chez elle, Emma passa au commissariat pour prendre le dossier de Mickey. La piste avait changé, le médaillon faisait de Mickey le suspect numéro 1. Son passé était très douteux : problèmes de drogue et d'alcool.
Le lendemain matin, aux aurores, Emma se rendit chez Mickey. Et elle le trouva devant sa porte deux valises à la main. Elle n'eut même pas à l'interroger: Mickey avoua le meurtre et les raisons de son geste tout de suite.

Jean-Christophe


MEURTRE A DETROIT

Un matin, aux environs de dix heures, Mr.Catala, le cuisinier, arriva dans la cuisine du collège de Détroit en sifflant. Il était anglo-vietnamien. Il était vêtu d'une chemise à carreaux rouges et d'un jean bleu délavé.
Il déposa sa sacoche sur une table et sortit son menu du jour. Il prit sa casserole et des légumes qu'il fit mijoter à petit feu.
En allant chercher de la viande de boeuf, il aperçut un paquet posé sur la paillasse. I l s'en approcha peu à peu, et vit que c'était un paquet cadeau sur lequel était écrit avec du sang :
Un jour ......viendra le tour ...... du principal.....
Inquiet, mais curieux de savoir ce que contenait le paquet, il ne se gêna pas pour l'ouvrir. A sa grande surprise ,il vit des morceaux de viande, et en examinant mieux ces morceaux, il vit que c'était un corps découpé : celui d'Aivy Cliton, la fille du principal .
Affolé, il appela le principal, qui, à son tour, téléphona à la police. Une fois arrivés sur les lieux de ce crime macabre, les inspecteurs commencèrent l'enquête.
La nouvelle passa dans tout le collège et arriva jusqu'aux oreilles de Khaylyh Andrews, la meilleure amie d'Aivy Cliton.
Khaylyh est une grande blonde avec les cheveux dorés.
Elle a appris la nouvelle par son ami Kévin à la fin des cours de l'après- midi :
"C'est triste n'est-ce-pas, Khaylyh ?
 - Assez, oui .
 - Mais, qui pouvait lui en vouloir ?
 - Je ne vois pas... mais excuse-moi, je dois rentrer."
Arrivé chez elle, Khaylyh éclata en sanglots. N 'étant pas d'humeur ,elle dit bonsoir à sa famille et alla se coucher .
Quand elle se réveilla, tout le monde était parti travailler et quand elle arriva dans la cuisine, elle vit un papier où était écrit des taches à faire .Mais elle n'avait pas envie de travailler, le meurtre d'Aivy l'obsédait !
" Qu'est-ce que je pourrais faire pour aider Aivy ? se dit –elle. La police est là, mais elle n'a rien trouvé. Je sais !!! " s'écria-t-elle. Elle prit l'annuaire et chercha dans la rubrique détectives.
Pendant ce temps à Miami....
"Toc! Toc!Toc!
 - Entrez ! dit une voix.
 - Carole, Mr. Souche veut qu'on enquête sur la mort de sa femme.
 - Encore Mr. Souche ! s'écria, étonnée, une jeune fille assise sur un fauteuil.Cette jeune fille était blonde aux yeux vert-turquoise. Elle se trouvait dans un bureau dans lequel un jeune garçon venait d'entrer.
"Je sais Carole, mais que veux-tu ? On est détective, on doit être à la disposition des clients. Un point c'est tout ! dit le garçon.
 - Je sais aussi Arthur, mais c'est sa cinquième femme qu'on tue ...Les précédentes étaient toutes soeurs ! lui répondit Carole.
Carole et Arthur sont frères et sœurs. ILS ont monté ensemble un cabinet de détectives. Ils sont très connus des enfants de quinze ans car ils résolvent les plus grands mystères.Après cette conversation, vers dix heures, le téléphone sonna et Carole décrocha :
"Carole et Arthur Dalite, détectives. Que désirez-vous ?
 - Bonjour ,je m'appelle Khaylyh Andrews , j'aimerais louer vos services.
 - Oui ,c'est pour ?
 - Voilà ,ma meilleure amie a été assassinée et je veux que vous enquêtiez sur cette affaire.
 - Très bien !Mais ,où s'est donc passé le meurtre ?
 - A détroit .
 - Détroit, très bien !
 - Je n'ai pas beaucoup de choses à vous dire mais ,ce crime monstrueux mérite d'être puni .Venez me rejoindre ce soir au bar "Blue di blou"à Détoit vers dix-huit heures. Vous me reconnaîtrez facilement, je serai habillée tout de noir.
 - Ok ! On sera là !
Et Carole raccrocha.
Peu de temps après , Carole expliqua le problème à Arthur. Ils partirent chez eux faire leurs valises.
A midi , ils étaient prêts et embarquèrent leurs valises dans une décapotable rouge. Ils se mirent en route et arrivèrent a seize heures à Détroit.
"Et ,si on cherchait un hôtel pour se reposer. Tu sais après quatre heures de route ! dit Carole fatiguée.
 - Ok, il nous reste deux heures ,on aura le temps de trouver un hôtel et de se reposer."
A dix-huit heures au " Blue di blou ":
" Bonsoir Khaylyh ! dirent Carole et Arthur en même temps, en s'approchant d'une jeune fille tout de noir vêtue.
 - Bonsoir ,les détectives."
Après les présentations ,Khaylyh expliqua toute l'affaire et dit :
"Je voudrais qu'on commence l'enquête demain !"
 - As -tu des indices pour commencer ?
 - Vous savez, je ne connais personne qui en voulait vraiment à Aivy, c'était une fille adorable...c'est pour ça que ce criminel doit être découvert !
 - Très bien et merci encore Khaylyh !dirent Carole et Arthur .
Puis ils s'en allèrent .
Le lendemain matin Arthur et Carole arrivèrent au collège en même temps que tout les élèves et retrouvèrent Khaylyh .
"Alors ? d' autres indices ? demanda Carole .
 - Non rien ! répondit Khaylyh en espionnant les alentours
 - Nous devons aller voir le principal, Mr Cliton, pour commencer l'enquête. On se rejoint à la récré !
 - Oui et bonne enquête !répondit Khaylyh, en les regardant partir .
Le bureau du principal était assez grand ,et Mr Cliton était assis dans son fauteuil comme un prince. Mr Cliton était un grand Noir dont le regard perçant effrayait .
 - Excusez-moi de vous déranger ! dit Arthur.
 - C'est pour quoi ? lui répondit Mr Cliton .
 - Nous sommes Carole et Arthur Dalite . Dit Carole
 - Les détectives, n'est-ce pas ? s'écria t-il. J'ai déjà entendu parler de vous et que venez-vous faire dans mon collège ?
 - Nous voudrions vous poser des questions un peu indiscrètes sur votre fille. dit poliment Carole.
 - Allez-y ! De toute façon, dit-il, elle est morte.
 - Ca ne vous choque pas ? dit Arthur étonné.
 - Oh non pas trop ! Et puis vous savez continua-t-il , elle ne s'occupait pas de moi. Surtout après la mort de sa mère... enfin bon !
 - Et connaissez vous les amis qu'elle côtoyait.
 - Oh ! vaguement. Je sais qu'elle parlait avec Khaylyh... et qu'elle allait souvent chez la voisine Mme Wings.
 - Et vous savez pourquoi ?
 - Elle y allait faire des travaux pour gagner un peu d'argent .
 - Merci beaucoup , Mr Cliton d'avoir pris de votre temps pour nous répondre !
 - Oh ! et puis je le dois bien à ma fille !
 - Oh ! s'exclama Arthur, une dernière question .
 - Oui !répondit Mr Cliton effrayé.
 - Où étiez vous le soir où Aivy a été tuée ?
 - A une réunion familiale, répondit Mr Cliton décontracté.
 - A quelle heure ? demanda Carole soupçonneuse.
 - Vers les dix-huit heures et ça a dû se terminer vers ...hum...vingt heures trente environ.
 - Est-ce qu'Aivy était avec vous ?
 - Non, elle a préféré aller au cinéma avec ce voyou de Tayson Matters, dit Mr Cliton énervé.
 - Savez vous à quelle heure ?
 - Quand je suis parti, elle était en train de regarder la télévision, et quand je suis revenu, il n'y avait plus personne à la maison.
 - Merci beaucoup Monsieur !
Et Carole et Arthur sortirent.
Hors du bureau du principal........
 - Où allons-nous ? demanda Arthur .
 - Voir ce Matters, répondit Carole, j'ai quelques questions à lui poser .
Ils passèrent devant la cuisine et virent la police. Leur ami ,le commissaire les appela :
 - Arthur ! Carole ! Mes détectives préférés ! dit le vieil homme barbu à la peau fripée .
 - Commissaire Chelou !dirent-ils ensemble nos deux détectices, comment allez-vous ?
 - Oh très bien ! Mais encore une enquête tordue. Heureusement que vous êtes là!
 - Que s'est-il passé ? demanda Carole .
 - Une jeune fille que nous avons identifiée a été découpée en plusieurs morceaux , et sans égratignures. Un spécialiste ! dit-il, un connaisseur !
 - Et qui était la victime ? demanda Arthur, même s'il le savait déjà.
 - Aivy Cliton, seize ans, fille du principal Mr Cliton. Voici un rapport avec tout ce qu'on a trouvé et identifié.
 - Merci ! dit Arthur mais on doit y aller !
 - Le travail vous appelle ?
 - Oui, malheureusement .dit Carole.
C’est après cet entretien que le commissaire, qui, jusqu'alors n'y avait pas réfléchi, se demanda par quelles coïncidences nos deux jeunes détectives se trouvaient à cet endroit, le jour même où un meurtre avait été découvert.En chemin:
 - Le rapport dit qu'Aivy est morte à vingt heures environ, Samedi, dans la cuisine du collège, et la police a retrouvé des traces de pas, des country adidas.dit Arthur.
La sonnerie d'inter-classe retentit alors, et les élèves sortirent.
Tout à coup Carole et Arthur entendirent une voix appeler Tayson. C'était un grand garçon blanc, musclé, cheveux rasés qui se retourna, fit un sourire à son amie. Elle lui chuchota quelque chose, puis il partit.
Carole et Arthur coururent vers lui et :
 -Tayson Matters ? dit Arthur.
 - Oui, que me voulez-vous ? lui répondit Tayson méfiant.
 - Nous voulons vous poser des questions sur le meurtre d'Aivy Cliton, lui dit Carole.
 - J'en ai entendu parler, mais si vous voulez tout savoir, je ne l'ai pas tuée.
 - Alors répondez à nos questions! dit Carole.
 - Où étiez-vous le Samedi soir vers vingt heures ? continua Arthur.
 - Henri Miler m'avait téléphoné à mon domicile pour me demander où était Aivy.Il n'arrivait pas à la joindre et il voulait savoir si elle était avec moi afin de lui donner un rendez-vous. Puisqu'elle n'était pas là il m'avait demandé, quand je la verrais de lui transmettre un message.
 - Et quel était ce message ? demanda Arthur.
 - Rendez-vous au "Blu di Blou " à vingt heures.
 - Et avant, où étais-tu ? reprit Carole.
Si vous voulez tout savoir, Ayvy et moi, on devait aller au cinoche, mais ce qui passait ne plaisait pas à mademoiselle. Alors on a fait un tour et je l’ai ramenée chez elle vers 19h.00. Mais comme elle avait faim, elle est allée manger une pizza en face de chez elle. Je l’ai vue en repassant.La sonnerie retentit.
 - Excusez-moi, mais je dois aller en cours, dit Tayson.
Et il partit.
 - Tu crois que c’est lui le meurtrier, demanda Arthur.-Pour un gars qui perd sa petite amie, il n’a pas l’air très choqué, répondit Carole.-Que fait-on ? demanda Arthur.
 - J’aimerais voir cette Mme Wings, dit Carole.-Et Miler ?
 - Plus tard, il doit être en cours. Rendons-nous tout de suite chez Mme Wings.
Mme Wings habitait près du collège. Elle avait soixante ans au moins et se trouvait alors dans son jardin.
 - Mme Wings ? demanda Arthur.
 - Oui !
 - Nous sommes Carole et Arthur Dalite, détectives. Nous voulons vous poser quelques questions sur Ayvy Cliton. Vous la connaissiez ?
 - Oh ! Bien sûr que je la connaissais. Mais quelle pauvre petite. Son père ne s’occupait pas d’elle, et son petit ami était très méchant. Surtout avec moi, vous savez ? Il me traitait de " vieille ".-Ah ! Bon ? dit Arthur, soucieux.
 - Oui. Et vous voulez que je vous dise un secret ?
 - Oui ! Bien sûr !
 - Elle envisageait de le quitter samedi soir.
 - Comment le saviez-vous ?
 - Elle me l’avait dit. J’étais comme une mère pour elle.-Merci beaucoup, Mme Wings !
Et alors que Carole et Arthur s’en allaient…-Oh ! mes petits ! interpella Mmme Wings.-Oui !
 - En parlant de samedi soir…-Oui Madame…-Vous savez les personnes âgées dorment tôt, mais ce soir-là, je ne me sentais pas très bien. Alors, je me suis levée et en regardant par la fenêtre, j’ai vu une personne enterrer un objet dans la cour du collège que l’on voit très bien d’ici.Il fallait dire que le principal et Mmme Wings habitaient vraiment à deux pas du collège.
 - Qu’avez-vous fait ?-Oh ! Rien ! Mais j’ai pu remarquer que la personne était assez musclée !-Vous êtes sûre ?
 - Malgré mon âge, ma vue est infaillible !
 - Merci beaucoup Mme Wings !
Arthur et Carole s’éloignèrent, heureux, ils avaient enfin une piste, mais pas encore très claire. La " récré " sonna et les détectives rencontrèrent Khaylyh :-Alors, des indices ? demanda Khailyh.
 - Oh ! quelques-uns…-Mais nous avons des questions à te poser Khaylyh, dit Arthur, désolé.-Oh ! De toute façon, c’est votre travail. Allez-y, je vous écoute !-Où étais-tu samedi soir vers 20h.00 ?
 - Chez moi, au téléphone avec Henry Miler.
 - Sans être indiscret, vous parliez de quoi ?
 - Oh ! D’Ayvy. Il m’avait dit qu’il avait essayé d’appeler chez elle, mais ça sonnait toujours occupé.-Savais-tu pourquoi ?
 - Oui, Ayvy et moi, on était au téléphone. Elle me disait qu’elle était allée faire un tour avec Tayson et qu’après, elle s’était achetée une pizza.-Et, c’est tout ?-Pendant notre conversation, elle a eu une visite. Elle m’a promis de me rappeler après. Ce qu’elle n’a pas fait d’ailleurs !-Merci beaucoup, Khaylyh.
 - Oh ! Mais de rien, c’était un plaisir !Et à ce moment-là, un jeune et grand garçon à la tête un peu déformée se rapprocha des détectives avec un large sourire.
 - C’est Henry Miler, dit Khaylyh-Bonjour, dit Miler.
 - Bonjour ! répondirent les trois autres.
 - Henry Miler ? demanda Carole.
 - Oui !
 - Nous aimerions vous poser des questions à propos du meurtre d’Ayvy Cliton. Sans la présence de Khaylyh, bien sûr !-Très bien, alors, excusez-moi. On se voit tout à l’heure, dit Khaylyh en partant
.-Je vous écoute.
Où étiez-vous à 20 heures le samedi soir du meurtre ?
Je parlais avec Khaylyh.
Et avant ?
J’avais téléphoné à Tayson pour savoir où était Ayvy.Pourquoi ?
Je devais jouer un match de Basket, dimanche et je voulais qu’elle vienne m’encourager avec son équipe de pompon girl et…Et ?Et ben ! Tyson m’a dit qu’il venait de la quitter, mais qu’il allait la revoir bientôt, et donc qu’il pouvait lui transmettre un message.C’est tout ?On a pas pu en parler longtemps car il sortait.
Où ça ?
Il ne me l’a pas dit.Merci !
De rien, au plaisir de vous revoir.
La sonnerie retentit encore et tout le monde rentra en cours. Arthur et Carole, les idées emmêlées, allèrent voir la police pour récupérer d’autres indices. Sur le chemin, ils remarquèrent un endroit dans la cour du collège où la terre avait été fraîchement retournée.Arthur se mit à creuser et trouva des chaussures country adidas remplies de sang ainsi qu’un couteau de boucher saignant.Arthur et Carole repartirent voir Mme Wings pour lui demander si c’étaient bien ces objets qu’elle avait vus enterrer.Mme Wings ! Dit Carole.
Oui, mes beaux détectives !
Nous avons déterré ce que la personne avait enterré samedi soir, et Arthur montra les chaussures et le couteau.
Je ne sais pas ce qui a été enterré moi !
Mais en examinant bien, elle dit :
Je ne sais pas à qui appartient ce couteau, mais je suis sûre que ces chaussures, en voyant la pointure et la marque, appartiennent à Tayson.
Merci beaucoup, Mme Wings !
Arthur et Carole allèrent dénoncer Tayson et le confondirent avec les preuves et les témoignages qu’ils avaient récoltés.Tayson fut arrêté, jugé, puis condamné.

Marie-Annick et Sya

 

 


Dernière modification le 14/09/2006
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