Le tigre,
le singe et l'homme
Il
y a bien longtemps, dans une forêt noire et sombre, vivait un tigre qui
se prenait pour le roi de la forêt : chaque jour il allait
chercher un adversaire digne de se battre avec lui. Que ce soit
cochon bois, serpent, renard, il les battait tous. Il croyait qu’aucun
animal de la forêt ne pouvait le battre.
Un beau jour Tigre décida
de réunir tous les animaux
car il voulait leur annoncer qu’il était le plus fort et que personne
ne pouvait le tuer.
Macaque intervint et
dit :
« - Si, Tigre, je connais quelqu’un qui pourrait te tuer !
Et qui donc, macaque,
pourrait me tuer ? l’anaconda, la taupe ?
Non, c’est l’homme.
Et qui est l’homme ?
demanda Tigre. Un animal de la forêt ? Je voudrais le rencontrer !
D’accord ! répondit
macaque. Tu vas te cacher dans un buisson près du grand chemin. Il y
aura là deux personnes : une femme et un homme. La première
personne qui passera sera la femme. Il ne faudra pas l’attaquer, elle
est faible. Tu pourras attaquer la deuxième, ce sera l’homme, lui il
est fort. Quand tu auras fini avec lui tu me rejoindras au lac. »
Tigre
alla se cacher dans un buisson près du grand chemin. Il attendit
longtemps et vit deux personnes qui venaient. Il se rappela de ce que
macaque lui avait dit, et, voyant la femme passer, il se dit :
« -
Non, ça c’est la femme, elle est faible »
L’homme
passa et il se dit :
« -
Ça ce doit être l’homme ; lui, il est fort »
Tigre
sauta sur l’homme et le griffa. L’homme lui donna un coup de pied,
prit son sabre et blessa le tigre sur la patte arrière. Tigre recula,
prit son élan et sauta sur l’homme. L’homme prit alors son fusil et
tira en plein dans le ventre du tigre. Tigre eut le temps de s’enfuir
et alla rejoindre macaque. Tigre lui raconta comme l’homme est plus
fort que lui, et dit :
« -
L’homme a pris ses énormes griffes et il m’a griffé, puis il
a pris sa queue et j’ai juste eu le temps d’entendre le bruit énorme
qu’a fait sa queue, et c’est comme ça que je suis blessé. »
Réécrit
par Patrick, mai 2002
Les contes
Tigre
et l’homme
(suite)
Krik krak
Le lendemain tigre alla
comme prévu se cacher. Tout à coup passa quelqu’un et il se
souvint que la première personne c’était la femme ; elle est
faible et il ne devait pas l’attaquer. Passa alors le deuxième, ça
c’était l’homme et le tigre sauta. L’homme prit son sabre et le
blessa à la patte. Le tigre recula pour prendre de l’élan et sauta
à nouveau. L’homme prit son fusil et le blessa au ventre. Tigre s’évanouit
et l’homme regarda pour vérifier s’il était bien mort.
Quelques heures plus
tard tigre se réveilla et alla à la source pour raconter au singe
comment ça c’était passé.
Tigre dit «Tu avais
raison : c’est l’homme le plus fort, ce n’est pas moi !
Il appris sa grande griffe et m’a griffé à la patte et il a pris sa
queue et j’ai entendu un boum !et je me suis évanoui.»
Singe se moqua de lui :
«Tu as vu, qu’est-ce que je t’avais dit ! Ce n’est pas toi
le plus fort.»
C’est depuis ce temps
que les tigres se méfient de l’homme.
Tayssa Waldron
Les contes
Il
était une fois un jeune chasseur qui
s’appelait Lipson. Un jour Lipson alla chasser. Sur son chemin
il vit un cochon bois. Lorsqu’il allait tirer, la bête
s’enfuit ; il allait à sa poursuite
quand il vit trois grands corbeaux qui étaient en train de
manger et il vit un autre corbeau qui
avait deux têtes. Alors il se souvint que le chamane du village
lui avait dit qu’un corbeau à deux têtes s’appelait Makawem, et
que s’il le voyait, il fallait le tuer car s’il prenait
l’une de ses têtes et qu’il la mangeait il aurait de la force, du
courage et il pourrait voir tout ce qu’il aimait voir.
Alors
Lipson prit son arc et il tua le corbeau à deux têtes. Puis trois
corbeaux arrivèrent et dirent : "Pourquoi
as-tu tué notre beau frère ? "
Il avait le
pouvoir de faire des choses impossibles que ni toi ni moi ne pouvons
faire. On ne peut pas
rentrer chez nous s’il est mort. Nous aussi on mourra ».
Lipson dit : « Ce n’est pas de ma faute ». Les trois
beaux frères ont dit : « Tu dois prendre la place de
Makawem sinon nous trois nous mourrons tu dois nous aider».
Ils
coupèrent les têtes de Makawem et la mirent à la place de la tête
de Lipson . Et Lipson était
devenu un Makawem. Mais il était différent
du vrai Makawem et
une de ses trois femmes ne voulut pas le reconnaître.
Josileide
Les contes
Le Makawem ou le corbeau à deux
têtes
Le lendemain matin il alla encore chasser.
L’oiseau à deux têtes était revenu au même endroit ; il
était venu avec ses beaux frères, il en avait trois. Mais
ils ne se doutaient pas qu’un grand chasseur était dans les
parages.
Le
chasseur s’approchait de lui de temps en temps. Sa flèche et son arc
étaient déjà prêts alors il tira et tua le corbeau à deux têtes.
Quand
il allait le ramasser, les trois beaux frères du corbeau, prirent peur
et dirent au chasseur : « Tu as tué notre beau frère »
Jerry
Les contes
Lipson
alla voir sa belle-mère avec sa femme, quand il arriva ,sa belle-mère
lui dit :
"Je
te donne une dernière épreuve. Je veux que tu me fasses un éventail
avec un dessin particulier, à toi de trouver tout seul !"
Lipson
alla dans un coin, s’assit et se mit au travail.
Quand
il eut terminé le premier éventail il alla voir sa belle-mère, et sa
belle-mère lui dit : « Ce n’est pas ça ».
Lipson, désespéra ; il s’assit et il commença à pleurer.
Lipson entendit alors une voix : il chercha d’où cette voix
provenait. Soudain il vit un petit lézard qu’on appelle Wagaigui. Le
lézard lui dit : "Pourquoi pleures-tu mon ami ?"
Alors
Lipson raconta sa vie et comment il avait fait pour arriver jusque là.
Le lézard lui dit : "Je vais t’aider mais retiens bien
ce que je vais faire car je ne le ferai qu’une seule fois."
Alors
le lézard alla près de la belle-mère de Lipson, et alla sous la jupe
qu’il souleva. Soudain Lipson eut un flash et il vit l’avague de
sa belle-mère c’est à dire ses parties intimes. Il comprit ce
qu’il devait faire et réussit le dessin demandé. Il alla voir sa
belle-mère, et dit : « Voilà
j’ai fini »
Quand la belle-mère vit le
dessin elle sursauta et
dit : « Voilà la
preuve que c’est bien ton mari alors ne reviens plus nous embêter ton
père et moi car moi je dis que c’est ton mari ; lui, seul lui,
peut savoir à quoi je pense. »
Patrick
Les contes
Yé
kri !
Yé
kra !
Sa samdoli ka poté ?
Focol
Ce jour là Lipson alla
chasser dans la forêt. Pendant sa chasse il vit un corbeau. Il alla
voir l’oiseau de près. C’est là qu’il prit son fusil et tira sur
l’oiseau qui tomba sur le sol. Il prit l’oiseau. C’est là que
deux corbeaux à deux têtes se posèrent sur le sol et lui dirent :
"Pourquoi as tu tué notre beau frère ? "
Ah bon ? Moi,
j’ai tué votre beau frère ?
C’est un magicien :
il peut faire des choses que ni toi et moi nous ne pouvons faire. Tu
devras prendre l’identité du défunt et si on ne revient pas chez nous avec lui, nous allons
mourir ; on
doit nous couper la tête
à tous les deux."
Alors les deux beaux frères
lui coupèrent la tête ; l'un des beaux frères lui mit les deux têtes.
"Pour que tu sois
makawem, il faut que tu prennes un bain afin que tu puisses avoir
l'odeur du corbeau et que
tu n'aies plus l'odeur de
l'homme."
Il le baigna et dit
: "Tu
dois savoir que tu t'appelles
macawem dans
notre monde et tu dois savoir voler" Il lui apprit à voler.
Louissaimt
Les contes
Il était une fois une
famille de cochons bois qui aimaient se laver dans une rivière derrière
chez eux. Un jour un des plus petits dit: « Maman quel
et notre nom ? On a besoin de savoir quel est notre nom"
La maman répondit:"
Quand tu seras grand tu le sauras."
Arriva alors une bande
de chasseurs qui cherchaient du gibier , Celui qui était devant vit
des cochons bois et cria: "cochon bois! cochon bois!" La maman
dit alors au fils " cochon bois: voilà notre nom maintenant
courez, allez vite vous cacher."
Et c’est depuis ce
temps là que les cochons bois ne vont plus se baigner dans la
rivière derrière chez eux.
Les contes
ll était une fois une
famille de cochons bois qui aimait beaucoup se baigner. Un jour qu’ils
se baignaient le plus petit des cochons demanda à sa mère : " Maman
quel est notre nom ?"La mère répondit : "Tu
le sauras quand tu seras plus grand "
Un jour qu’ils se
baignaient des chasseurs apparurent et dirent alors : « Cochons
bois ! »La mère cochon bois iit:" Voilà notre nom :
Cochon bois et maintenant fuyez !"
Les contes
Tezen, poisson
d'eau
douce
(Deuxième
épisode)
Comme
Lovéna revenait toujours avec de l'eau claire et son frère de l'eau
sale alors un jour qu’elle allait chercher de l'eau son frère la
suivit pour voir ce qui se passait et quand elle arriva au bord de l'eau
il se cacha dans les buissons. Sa sœur commença à chanter et il vit
un beau poisson avec des écailles d'or et d'argent qui tourbillonna et
l'eau devint claire puis son frère courut voir son père et commença
à raconter ce qui s'était passé.
Et
lorsque Lovéna arriva chez elle son père lui dit:
-
Lovéna demain tu iras au marché pour y vendre des fruits et des légumes.
-
Non papa je ne veux pas aller au marché demain car je dois aller
prendre de l'eau à la source.
Mais
son père la força à y aller.
Les contes
Tezen (fin)
KRIK…KRAK
Et pendant ce temps
Lovena était en train de vendre des fruits, des légumes qu’avait demandé son père et elle vit trois gouttes de
sang sur son sein gauche.
Elle se souvint que le poisson lui
avait dit : « Lovena si tu vois trois taches de sang sur ton
sein gauche ça veut dire que je suis en danger », et Lovena
laissa l’argent, la marchandise, et courut en direction de la source.
Elle vit l’eau rouge de sang et comprit que son poisson était mort .
Les contes
Tchotcho palé
rentré
Il était une fois pour
la veille de Noël monsieur Calbasse décida de faire un gros
jambon rose il alla voir son cochon et dit :
« Tchotcho vini
pou mo vé fait mo ti jambon rose.
- Qui ça ou pa lé rentré.
Antan
chien vini modé Tchotcho pou qui ça ou lé mo modé Tchotcho I pa fait
mo en iaint qui ça a to dièse ou lé fait en lè mo antan.»
Ensuite
il alla voir le bois ;
le feu ; l’ eau ;
la vache ; le boucher .
Tous ils refusèrent d’
aider monsieur Calbasse.
Alors
il alla voir le diable. Le diable lui dit : « Qu’est ce
que tu me donnes en échange ? » Il répondit : « Mon âme. »
Les contes
Kric
krac
Un
jour pour la veille de Noël ,un vieil homme nommé Kalbas voulut préparer
un cochon laqué pour Noël . C'est alors qu'il sortit pour mener
Tchotcho à l'abattoir .Et il lui dit : "Suis moi nous allons à
l'abattoir" Le cochon lui dit:" Ne comptez pas sur moi pour Noël".
Le vieil homme étonné le tira par la corde . Mais le cochon n'était
pas décidé à le suivre. Il lui dit:" Je vais te punir".
Il
alla voir le chien et il lui dit: "Chyen alé modé Tchotcho,
Tchotcho pas lé rentré" Le chien qui venait de se lever lui répondit
d' une voix très énervée :"Gadé mo
fanm Tchotcho pas fait mo en yien mo pas ké fait li en yien."
Les contes